Grivlou 3, Beneteau, c’est costaud

Cadeau de la tempête Ciaran!

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Filoche

Bonjour à tous , j’ai vendu mon microsail et je recherche un first 18 ou 22 à quille relevable  avec remorque j’ai quelques touches en occasions mais c’est pour le printemps des vendeurs qui sont en attente .  Continuer la lecture

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Grivlou 3: Installation d’un bout dehors pour gennaker ou asymétrique

Bonjour à Tous,

En pièces jointes les photos du montage de mon bout dehors pour gennaker, je pense qu’elles sont explicites, sinon, et si cela vous intéresse, n’hésitez pas à me demander des informations.

Un des objectif était de laisser libre l’accès à la baille à mouillage, ce qui peut s’avérer utile.

Desription:

  • Le bout dehors est une pièce d’aluminium de diamètre 5cm, longueur 1.5m (en fait il faut qu’il dépasse l’extrémité du balcon pour un bon passage de la voile).
  • Il est fixé sur la platine par un davier (écartement intérieur de 5cm)dont j’ai ôté le réa.
  • Fixée à l’extrémité du bout dehors d’une part et le crochet de remorquage sur l’étrave,  La sous-barbe est un palan deux brins avec retour sur le filoir fixé sur la platine et arrimage sur le taquet.
  • La platine est une pièce de bois dur en triangle posée de manière à laisser un espace entre le rail de fargue et cette pièce pour l’écoulement d’eau.
  • Toujours la platine, il existe un léger bouge (arrondi) du pont comblé avec un joint silicone ; elle est fixée à travers le pont par trois écrous, une contre platine était prévue, mais la sous-barbe étant bien raidie en position basse du bout-dehors, elle ne nous a pas parue nécessaire.
  • Le support fixe à l’avant du dispositif a pour fonction de bloquer les mouvements latéraux du bout dehors.
  • Au repos, la sous-barbe est relâchée, de manière a ne pas se prendre dans les aussières de mouillage et fixée sur la cadène d’étai par une garcette.
  • Au repos, le bout dehors est clipsé sur le balcon par un support fixe en caoutchouc pour éviter le ragage.

Thierry / Grivlou 3

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Dépose-repose et réfection de la quille relevable

Suite à la question de  Yvon / Ar Bihan sur la dépose et repose de la quille relevable… Il se trouve que j’ai réalisé cette opération au printemps dernier.

Avant tout, faut préciser que je vis en pleine cambrousse du coté de Cahors, et que je ne connaissais pas grand chose concernant l’entretien de ces bateaux (et c’est toujours le cas !), mais je bricole un peu par ailleurs… Je me suis donc débrouillé avec mes faibles connaissances, les outils agricoles locaux d’amis voisins, des explorations sur le net et surtout l’ancien blog de l’AP First 18 (encore un très grand merci à vous tous, on se sent tout de suite moins seul…), et les précieux conseils d’un ami de 90 balais qui a tenu un chantier construction et restauration bateaux toute sa vie.

Le but était de déposer la quille, pouvoir la manipuler pour la restaurer et refaire le mécanisme qui était bloqué. Je ne sais pas si cette méthode est la meilleure, mais j’ai effectué l’opération comme suit :

1/ Préparer une remorque (porte-voiture ou plateau, mais sans ridelles) avec un châssis en bois fait maison pour accueillir la quille telle qu’elle est, repliée sous le bateau (des bouts de chevrons avec des tire-fonds ou grosses vis). Bien vérifier sur quelle partie de la remorque le poids du bateau va reposer !
2/ A l’aide d’un Manitou téléscopique (équipé d’une fourche pour balles de foin; en ce qui me concerne 🙂 ), soulever le bateau de sa remorque habituelle à l’aide de sangles à cliquets (2 grosses passant sous le bateau devant et derrière la quille, et des plus fines qui les relient de chaque coté pour qu’elles ne glissent pas).
3/ Sortir la remorque bateau pour glisser dessous la remorque plateau avec le châssis bois, bien-sûr à l’aplomb de la quille et bien dans l’axe.
4/ Poser le bateau avec la quille insérée dans le châssis bois et en gardant les sangles légèrement en tension mais sans soulever le bateau.
5/ A l’intérieur du bateau : déposer le mécanisme de quille sur le puits de quille (on doit voir l’intérieur du puits) de façon à ce que la vis sans fin soit libre. Déposer les 2 caches plastiques de part et d’autre de la base du puits de quille offrant l’accès aux boulons/écrous d’équerres.
6/ A l’extérieur, se glisser sous le bateau en priant que l’hydrolique du Manitou ne va pas lâcher à ce moment là… (il serait plus sage d’étayer le bateau au cas où, mais je ne suis pas toujours bien sage…). Gratter l’antifouling qui masque les équerres, et gratter au mieux le mastic-colle autour des équerres pour les dégager. Déposer les boulons/écrous qui tiennent les équerres (là, c’est quand même plus facile à deux…).
7/ Soulever très légèrement le bateau (avec une confiance totale dans le copain qui est aux manettes du Manitou) pour décoller les équerres, aidé par le poids de la quille qui doit rester dans le châssis bois.
8/ Les équerres et la quille complètement dégagées, soulever doucement le bateau pour le reposer sur sa remorque.
9/ Quille et mécanisme sont à l’air libre pour toutes interventions.

Puis, remorque avec la quille rentrée à l’atelier :
10/ Dépose complète du mécanisme, nettoyage et contrôle des pièces, remplacement éventuel via la boutique de l’asso AP First qui ont le kit en stock.
En ce qui me concerne, les équerres acier n’étaient pas en si mauvais état que ça ; mais l’ami cité ci-dessus me les a très gentiment refaites en Inox (il a pratiquement 90 ans, je ne peux décemment pas lui en redemander pour d’autres membres de l’AP, désolé…). Visserie changée par de l’Inox. Les patins et bagues étaient en état correct, comme l’axe, donc juste décapés.
11/ Pour ce qui est de la quille, décapage complet en profondeur (l’idéal serait un sablage, mais je n’avais pas), puis je l’ai suspendue à un palan sérieux sous une chèvre (tout aussi sérieuse) pour la faire séchée des semaines (si j’ai bien compris, la fonte est un peu comme une éponge…).
– Trous rebouchés avec une pâte exprès du type Syntofer Marine (fournie par le copain des équerres) en remettant les formes d’origine de la quille (moi j’avais quelques larges enfoncements mais peu profonds), bien laisser sécher,
– Ponçage au gros grain avec une cale rigide pour retrouver au mieux les courbes tendues (laisser rayures),
– Application d’un mastic à base de résine transparente qui devient très dure (fournie elle aussi par le précieux copain…), et la laisser sécher le plus longtemps possible pour qu’elle durcisse, genre des semaines ! Ne pas trop charger au niveau de la partie qui rentre dans le puits, ou ça risquera de coincer au moment du remontage.
– Ponçage léger,
– Peinture Epoxy (plusieurs couches sans laisser sécher complètement pour qu’elles soient bien liées)
– Repose du mécanisme tout propre
– Et re-manutention remorques / Manitou dans l’ordre inverse de la dépose.
Bien veiller à l’étanchéité avec du Sicaflex (astuce de mon pote aux équerres : étaler le Sica, laisser un peu prendre avant de poser et serrer ; ça permet de garder une certaine épaisseur et qu’il n’échappe pas complètement au moment du serrage, ce qui amène aussi un poil de souplesse dans le jeu de la quille).
– Repose de la quille avec son mécanisme en étant dans le bateau au moment où le copain au Manitou repose le bateau sur la quille, de manière à guider la vis sans fin dans le trou en haut du puits de quille (téléphone en ligne entre les deux collègues conseillé… et attention aux doigts !)
– Remontage des boulons-écrous des équerres et du mécanisme sur le puits de quille.
– Laisser sécher avant de re-colmater la coque au niveau des équerres.
– Reposer le bateau sur sa remorque. Profiter que le bateau soit suspendu en l’air pour vérifier que la quille descende bien jusqu’en butée ; chose que je n’ai pas faite, et m’a valu quelques apnées dans le Bassin d’Arcachon pour ma première sortie avec le First, parce que la vis sans fin était trop courte par rapport à l’empilement des différents éléments sur le puits ; j’ai tout simplifié avec le gros écrou qui porte sur un roulement, lui-même sur une plaque Inox épaisse qui ferme le trou du puits de quille, en intercalant des rondelles de chambre à air sous le roulement. J’ai pratiquement gagné 10 cm, et ma quille va désormais en butée. Le trou dans la plaque est suffisamment large pour la laisser remonter si jamais elle touche le fond.
Et voilà ! Bateau reposé sur sa remorque, il n’y a plus qu’à attendre au moins quelques jours que tout ça soit bien sec avant de remettre la bateau à l’eau, et en profiter à nouveau.

Il y a sans doute d’autres façons de faire, sans doute un peu moins olé-olé, mais au fond de ma brousse et de bons copains, ça l’a fait 😀

Bonne bricole à vous 😉
Pierrot / Ty’Lascar

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Warren

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A vendre first 18 quillard

Bénéteau first 18 de 1980, quillard, n° de série 548. Coque en bon état, propre, pas d’osmose.
Sur remorque avec ber de mise à l’eau, état a revoir.
Gréement en bon état, deux haubans a refaire.
GV quasi neuve faite sur mesure avec son taud quasi neuf aussi.
Génois, foc, tourmentin, spi en état correct de fonctionnement.
Moteur hb Parson 5cv bon état avec nourrice 11 litres, révisé par professionnel chaque année.
Mouillage complet, accessoire d’amarrage sur bouée, chaîne, bouts, manilles.
Anneau de remorquage, pares battages, gaffes etc…

Prix 2000€

 

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Ty’Lascar

Bonjour à tous les dixuitistes 🙂

J’ai la chance d’avoir “Ty’Lascar” (anciennement “Askatasuna II”) depuis oct. 2020, un First 18 QR de 1982.

Il avait séjourné pratiquement 4 ans sans bouger, apponté à Port Camargue, avec ce que ça comprend de coquillages et autres faunes amalgamés sur la coque, et surtout un mécanisme de quille qui n’avait pas été remonté depuis de nombreuses années…

Après avoir passé (à temps perdus dans mon jardin du Tarn & Garonne) un peu plus d’1 an à le décaper, faire connaissance en faisant le tour de ce qu’il y avait à refaire et vérifier, déposer la quille et en restaurer le mécanisme, changer des drisses et écoutes, graisser, etc… il a été mis à l’eau l’été 2022 à Arcachon pour une quinzaine de jours de découverte et essais. Vache ! Il marche bien le bougre !!

Pour la petite histoire, cette première mise à l’eau m’a permis de me rendre compte que le mécanisme de quille en place ne permettait pas de la descendre à fond (à environ 70%)… Du coup, on la descendue à la sangle en libérant la vis sans fin… mais à la sortie de l’eau, il a fallu la remonter, toujours à la sangle à cliqué attachée à sa pointe, en apnée dans le port d’Arcachon… Système revu depuis et ça fonctionne bien 🙂

Coté voiles : en plus de celui d’origine, le précédent proprio avait investi dans une GV + Génois (à mousquetons) en Mylar, sans s’en être servi ! (beau cadeau !). J’ai aussi fait l’acquisition l’an dernier d’un Spi asymétrique presque neuf, juste frappé sur le balcon (renforcé d’une sous-barbe) pour l’essayer cette saison sur le Lac de Carcans : super efficace !!!

Dans quelques jours, Ty’Lascar va retrouver le Tarn & Garonne pour un programme de travaux et d’améliorations : pose d’un Bout dehors pour le Spi asym, réfection des pieds de chandeliers, peut-être pause d’un enrouleur de génois, et un minimum d’électricité (à étudier) pour un sondeur, pilote auto, lumière led, chargeur tablette, glacière…

Voilà en gros 🙂

Merci pour votre accueil, et tous les super conseils et astuces glanés ça et là sur vos forum qui m’ont bien aidé ! (Ty’Lascar est mon premier habitable)

Pierrot

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